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Jessie Pixels critique !

29 novembre 2010

Mamma mia, de Phyllida Lloyd.

J’aime assez ABBA, c’est un des rares groupes anciens un peu pop qui me fait chanter comme une damnée. Faut dire aussi que j’aime assez leur philosophie de vie : money money money ! OH OUI ! Ca faisait donc un petit bout de temps que je voulais voir Mamma mia, je ne sais pas pourquoi j’ai attendu aussi longtemps. L’instinct de survie, probablement.

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Je ne suis définitivement pas fan des comédies musicales. J’avais pas mal aimé The Runaways mais c’était totalement différent : les personnages ne chante pas pour se parler mais bel et bien pour chanter, en répét’, ou devant un public. Mais alors Mamma mia, bordel de cul, j’ai détesté !

 

L’histoire : Sophie (Amanda Seyfried) va bientôt se marier Avec Sky (Dominic Cooper). Sa maman, Donna (Meryl Streep) ne lui a jamais révélé l’identité de son père. D’ailleurs, elle ne sait pas elle-même qui est le père. Sophie découvre dans le journal de sa mère que trois hommes peuvent potentiellement être son père : Sam (Pierce Brosman), Harry (Colin Firth) et Bill (Stellan Skargard). Elle les invite alors tous les trois à son mariage, car elle souhaite être conduite à l’autel par son père. EVIDEMMENT, elle n’averti personne hormis ses deux meilleures amies, Ali (Rachel McDowall) et Lisa (Ashely Lilley). Il ne fait surtout pas que la mère découvre que les trois hommes sont là. Sauf qu’évidemment, au bout de vingt minutes, elle le sait déjà. COOOOOL ton histoire…

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Bref, déjà l’histoire n’est pas ultra passionnante mais en plus la façon dont les chansons sont intégrées à celle-ci est tout simplement agaçante, et les interprétations également, d’ailleurs. Les voltiges et les tourbillons sur la grande place, les chants aux balcons, merci mais non merci. J’ai d’ailleurs fini par accélerer tous les passages chantés, alors que c’est pour ça à la base que je voulais voir ce film.

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J’aime pourtant bien Meryl Streep, Amanda Seyfried aussi, mais là c’était vraiment pas possible de faire quelque chose d’aussi chiant à mourir ! Finalement la seule chose qui m’aura fait sourire dans ce film est le personnage interprétée par Christine Baranski, Tanya, l’amie un peu barge de Donna.

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Mamma mia, de Phyllida Lloyd, avec Amanda Seyfried et Meryl Streep, sortie en salle le 10 septembre 2008 en France.

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23 novembre 2010

Métropolitain, de Yan Marchand.

Il y a encore deux mois, je ne connaissais pas cet auteur. Puis j’ai participé à MasseCritique sur Babelio, et c’est ce livre qui m’a été envoyé. Joie dans mon cœur, j’adore gagner des choses (c’est si rare !) alors quand j’ai la chance de recevoir un livre, c’est la fête !

Alors, ce livre, je l’ai choisi pour son résumé un peu étrange et qui ne dévoile finalement pas grand-chose et pourtant tout.

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C’est l’histoire d’un mec… AHAHAH.

Romuald bosse dans une banque et n’a d’yeux que pour Marie, sa collègue, qui, elle se fout complètement de cet homme affable et quelque peu obsédé, pas moche mais pas beau. Sa seule description donne envie de lui jeter des cacahuètes à la figure. Un beau matin, le vilain homme est suivi par un chien, qui lui mordille le bas du pantalon, puis le mollet, et ensuite l’attend patiemment à la porte de la banque. Le soir, le chien le suit jusqu’à son appart', puis l’attend au pied de la porte jusqu’au matin… Romuald n’aime personne, il a déjà du mal à s’aimer lui-même, alors ce chien, n’en parlons pas, s’il pouvait le jeter sous le métro, il le ferait !

Et comme il le peut, il le fait, sous les regards des personnes attendant la rame. Heureux, il monte dans le métro, pensant qu’il aura enfin la paix. Et tout d’un coup, il sent quelque chose lui serrer l’épaule : un homme vient de le mordre. Étrange.

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Voila la trame principale de cette nouvelle : le personnage se fait mordre, encore et encore, devient une sorte d’icône, une idole pour des milliers de gens qui vendraient pères et mères pour pouvoir le croquer. Ils ne veulent pas sa mort, au contraire, ils le veulent vivant, ils veulent se nourrir encore et encore de cet homme.

Personnellement, je suis restée perplexe. Je m’attendais à une explication à toute cette folie.

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Au final, je ne sais pas trop quoi en penser. Je pense que chacun voit dans ce roman ce qu’il souhaite y voir. Au début, cette traque m’a fait penser aux paparazzi qui se démènent sur certaine célébrité (Leave Britney Alone !!!) jusqu’à entrainer des accidents, des suicides, des folies , puis, ensuite, aux stars qui s’offrent à ces paparazzi en échange d’argent.

Voilà pourquoi ça me laisse perplexe. Ceci dit, j’ai apprécié la lecture, et je le relirais peut-être. Je suis persuadée que c’est le genre de livre qu’on réinterprète à chaque nouvelle lecture.

Yan Marchand, Métropolitain, 54 pages, chez Griffe d'Encre, sortie française le 13 mai 2007.

25 octobre 2010

Oscar et la dame en rose, de Eric-Emmanuel Schmitt

 

Hier soir, ennuie total, je pioche dans ma collection de « film à voir ». Et c’est Oscar et la dame en rose le grand gagnant de mon tirage au sort ! On applaudit bien fort le vainqueur ! Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, aussi bien au niveau de l’histoire qu’au niveau des acteurs. Oui, parfois, j’aime regarder des films que je ne connais pas du tout.

Ca commence dans une salle de cours sombre. Le professeur est victime des blagues de ses élèves. Mmh… Serait-ce un « Le Petit Nicolas » n°2 ? (ou plutôt n°0 vu que ce film est sorti avant Le Petit Nicolas). A chaque blague pas drôle, le prof rouspète, jusqu’à ce que le coupable, Oscar, joué par le petit Amir, se désigne. Et alors, le prof devient plus clément. Étrange.

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Le ciel est bizarre aujourd'hui.

On comprend assez rapidement pourquoi : nous sommes dans un hôpital, Oscar est le petit cancéreux mourant, les adultes, et surtout ses parents, ont peur de « lui », ou plutôt de sa maladie. En sa présence, les adultes sont mal à l’aise, la vérité ne sort jamais. « Tu vas bientôt mourir ». Un matin, il rencontre dans les couloirs une dame habillée en rose, qui l’envoie balader, qui n’a pas peur d’être vulgaire avec lui. Pour Oscar, c’est une bouffée d’oxygène.

La dame, c’est Rose, joué par Michèle Laroque. C’est une « vendeuse de Pizza ». La petit garçon fait la demande auprès des infirmières de revoir cette dame rose, chose qui lui est bien évidemment accordé mais qui sera difficile à mettre en place. La dame rose conclut un marché avec le docteur : elle visite le petit garçon pendant 12 jours à condition qu’ils lui achètent des Pizza chaque jour. Accepté.

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"Oh ! Regarde la belle bleue !"

La dame en rose vient donc rendre visite à ce petit garçon qui ne souhaite plus parler à personne. Elle viendra dans un premier temps simplement pour l’intérêt de vendre ses pizza, mais se prend d’affection pour le petit au fil des jours. Franche et rigolote, Rose propose au petit que chaque jour équivaut à 10 ans pour lui. Ainsi, on voit le petit Oscar, haut comme trois pommes, traversé l’adolescence, puis la crise de la quarantaine. Elle parvient à le faire parler au travers de lettre qu’il adressera à Dieu, avec le droit de faire un vœu par jour. C’est Rose qui se chargera de poster les lettres à Dieu, en les lui envoyant par ballon lâché dans le ciel. Les parents du petit sont très secondaires, le garçon les déteste pour ne pas oser lui dire qu’il va bientôt mourir, et avoir peur de lui, lui dire avec angoisse « je t’aime ». Rose se fait passer pour une catcheuse pour faire rêver l’enfant, les scènes imaginaires se suivent, Rose qui fait combat dans les airs, Rose qui fait tournoyer ses concurrents, et le petit est ébahie. Il a aussi droit à ses scènes imaginaires avec Peggy Bleu, joué par Mathilde Goffart, une petite fille qui souffre de la maladie de l’enfant bleu, et dont il est amoureux.

L’histoire est émouvante, les émotions sont intenses. J’avoue avoir versé quelques larmes, faible que je suis !

13 octobre 2010

The Runaways, de Floria Sigismondi.

J’aime la musique, j’aime le cinéma, j’aime le mélange, c’est donc tout naturelle (une fois n’est pas coutume !) que je me suis ruée comme la misère sur la pauvre monde sur le film The Runaways. Et quitte à faire mon coming-out, autant y aller à fond : je voulais aussi voir Kristen Stewart dans une autre rôle que celui d’Isabelle Swan, la fille à la mono-expression. Définition de mono-expression, version Kristen Stewart : la tête légèrement baissé, les épaules légèrement relevées, le menton légèrement renfrogné, les sourcils lègèrement froncé, la bouche légèrement ouverte. Kristen est donc ce qu’on pourrait appeler une fille pleine de légèreté. Cette expression est donc la même pour la tristesse, la colère, l’incompréhension, l’ennui, et s’accompagne d’un… léger sourire pour exprimer la joie. Mais ça c’est vraiment seulement dans les cas d’urgence extrême. Ca n’empêche qu’au fond, je l’aime bien, et même si j’ai honte (comme 75% des personnes regardant ces films) j’aime Twilight. Oui, je mériterais presque le bûcher. Ou la guillotine. J’hésite encore.


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"Mangeez-moi mangez-moi mangez-moi !"


Kristen Stewart prend donc le rôle de Joan Jett, et Dakota Fanning celui de Cherie Currie. Je ne connais ce groupe de musique que de nom donc je ne m’attendais à rien et n’avais pas l’espoir d’entendre tel morceau ou d’en découvrir plus sur ce groupe de filles.

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"Dis Blondie, tu trouves pas que c'est juste TROP fatigant d'être fatiguée ?"

 

Joan Jett , une adolescente guitariste à ses heures perdues et un peu rock’n’roll cherche à monter un groupe de musique. Elle rencontre l’homme qui deviendra son producteur complètement disjoncté, Kim Fowley (interprété par Michael Shannon). Ce barjot aperçoit un soir une gamine blonde toute mignonne à l’air vaguement désabusé et lui propose de devenir chanteuse dans le groupe de Joan. La fille accepte, passe le casting dans une caravane perdu dans le trou du cul du monde. Et voilà le groupe au complet, guitariste, bassiste, chanteuse.

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Plus de 40 ans sont passées et elles ont pas pris une ride... Pire, elles se sont même embellies. Ah, on me dit dans l'oreillette que ce ne sont pas les mêmes filles sur les deux photos, zut.

Quand j’ai dit que je n’attendais rien, je m’attendais tout de même à voir un film principalement axé sur Joan Jett et en fait, c’est avant tout sur Cherie Currie que l’accent est mis : son vécu par rapport au succès, les critiques essuyées, la façon dont elle a été mise sur le devant de la scène.

L’ambiance du film est superbe, mais j’ai eu beaucoup beaucoup de mal à voir quelqu’un d’autre que Bella en voyant Kristen Stewart : même air désabusé, même façon de se tenir, même tic (mordillement de lèvre, genoux qui bouge tout seule, …). Après, c’est vrai aussi que le côté désabusé va bien avec le film, mais c’est assez déstabilisant. Dakota Fanning joue, par contre, assez bien, mais il faut dire aussi qu’elle n’a encore pas eu l’occasion d’avoir un rôle au cinéma susceptible de lui coller à la peau. J’aurais aimé voir un peu plus l’évolution du groupe, j’ai eu l’impression que tout arrivait beaucoup trop rapidement : on ne voit ni le chemin vers le succès, les fans hystériques, ni vraiment la déchéance de Cherie Currie. C’est un peu dommage. Ca reste un bon film sympathique que je reverrais sûrement avec plaisir, simplement pour l’ambiance qui s’en dégage.

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"Chchchch CHERRY BOMB !"

Mention spéciale à Michael Shannon qui joue un Kim Fowley totalement barge qui m’a fait beaucoup rire !

The Runaways, de Floria Sigismondi, avec Kristen Stewart et Dakota Fanning, sortie en salle le 15 septembre 2010.

12 octobre 2010

The Walking Dead, de Robert Kirkman & Charlie Adlard.

Les bandes-dessinées/comics, c’est pas ma tasse de thé. Les zombies, encore moins (cf. critique d’Esther : je suis une trouillarde). L’unique série de bande-dessinées que j’ai lu, c’est Cédric (Cauvin et Laudec). Ca remonte à mes années collèges, autant dire une éternité (une petite dizaine d'années et ça me fait mal d’y penser). Je me suis arrêtée aux alentours du tome 20. Puis à la fac, j’ai découvert Pénélope Bagieu. Ca me fait beaucoup moins mal vu que je suis toujours à l’université, ceci explique cela. Pénélope est une fille, avec un humour qui me parle et une trait de crayon plutôt sympathique. Enfin, tout ça pour dire que rien ne me poussait à lire Walking Dead, si ce n’est toutes les bonnes critiques que j’ai pu lire.

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Ils avaient pile l'argent pour coloriser les couvertures.

Franchement, c’est une BD qui n’a absolument rien d’attirant : noir et blanc, dessins plutôt moches et histoires de zombies. Je reconnais que le dernier point peut plaire à certains, mais quand même, ça donne envie de passer son chemin. Et quand je dis dessins moches, je veux simplement dire qu’ils ne sont pas travaillés, croqués plus que dessinés. Et la réponse est NON, je ne serais pas capable de faire quelque chose de mieux et même d’aussi bien, mais, bon, je ne suis pas dessinatrice de BD, donc tout va bien ! De plus, le dessinateur a changé au cours des tomes : de Tony Moore, on est passé à Charlie Adlard. Le scénariste, Robert Kirkman, est toujours le même, c'est déjà ça ! Mais quand je vous dis que cette BD ne donne pas envie… ! Puis on tourne la page de couverture.

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               "Zy-va t'as cru que j'ai ton pote ? OLOL."

On découvre Rick, un flic qui après s’être fait tirer dessus lors d’une intervention tombe dans le coma. A son réveil dans son lit d’hôpital après quelques temps, le lieu est désertique : aucun médecin, aucune infirmière, aucun patient. Lui et rien que lui. Il s’interroge, jusqu’au moment où il ouvre une porte et tombe sur une charmante équipe de bras cassés, alias les zombies. Ils sont moches et n’ont qu’une idée en tête : bouffer de l’humain. S’en suit alors pour notre petit Rick une aventure horriblement addictive pour nous. Il découvre un monde, SON monde, peuplé de zombie. Il cherche à retrouver sa femme et son fils, ce qui l’amènera à découvrir que oui, l’être humain existe encore, et que non, ce n’est pas leur nombre réduit qui renforcera les liens.

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Ca bouffe grave sa maman de la cervelle, yummi.

C’est un peu Lost en remastérisé. Ici, pas d’île, pas de fumée noire, seulement les autres : les zombies. Mais au final, est-ce vraiment ces créatures qui seront les plus dangereuses pour l’Homme ? On suit les aventures du petit groupe de personne dont fera partie Rick, leur survie et leur mort, leurs dilemmes.

Cette série de bande-dessinée est complètement addictive. Je me suis donc lancée dans l’aventure à la mi-septembre, et en à peine un mois, j’ai déjà lu les huit premiers tomes (sur douze publiés en France). Autant dire que j’aime les BD et les zombies, soyons complètement fous ! Le premier tome (j’avais écrit « roman », c’est dire à quel point je suis entrée dans leur monde) traine peut-être un chouilla en longueur mais le reste n’est que du bonheur. Le dessin moche n’est pas gênant, au contraire, personnellement ça me permet d’imaginer les personnages comme je le souhaite et d’entrer plus dans l’histoire au lieu d’admirer les dessins en me disant à chaque détail, « wahou, trop fortiche ! ».

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Comme ça, ça ressemble un peu à Walker Texas Ranger.

A savoir : une série télévisé tirée de cette BD sera bientôt diffusée aux USA ! La grande accro aux séries que je suis cri OUI. Et si je ne suis pas paradoxale là tout de suite en disant ça, je ne le serais jamais.

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"Je tiens à remercier mes parents et vous public, sans qui je n'aurais pas pu accéder au titre de Miss Monde 2010. Vous m'en voyez fort heureuse."

The Walking Dead, Robert Kirkman au scénario et Charlie Adlard au dessin, chez Delcourt - Contrebande.

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11 octobre 2010

Esther, de Jaume Collet-Serra.

Je ne suis vraiment pas fan de film d’horreur, d’épouvante et autre truc dans le genre, je les fuis. Je suis une trouillarde dans l’âme, je le reconnais. C’est donc avec un peu de réticence et accompagnée que j’ai regardé Esther.

Déjà, la pochette du DVD suffit à me filer la chair de poule. Une gamine au visage étrangement… étrange, au regard qui se veut mystique et donc effrayant, mais à la fois assez mignonne. Esther et moi, on commence mal notre histoire. De plus, je ne connais ni le réalisateur (Jaume Collet-Serra), ni les acteurs principaux : Isabelle Fuhrman (Esther), Peter Sarsgaard et Vera Farmiga (John et Kate Coleman, les parents), Jimmy Bennett et Aryana engineer (Daniel et Max, les enfants Coleman). Bref, rien ne me poussait à regarder ce film, si ce n’est ma grand-mère, qui m’a offert ce DVD.

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D'un côté elle nous fout les miquettes. De l'autre côté on l'aurait bien voulu comme une petite soeur. Mais vu comme elle joue bien le rôle d'Esther, on hésite quand même un peu.

John et Kate Coleman affrontent la mort d’un de leurs enfants, et se décident donc à adopter un troisième enfant. A l’orphelinat, ils tombent sous le charme de la petite Esther, douce artiste mignonne isolée au style particulier. Les parents font leur possible pour intégrer la fillette au sein de la famille, malgré le rejet de leur fils Daniel. Petit à petit, Esther prend ses marques et commence à manipuler la plus petite de la famille, Max, une petite fille adorable. Dans un premier temps, les parents ne s’aperçoivent de rien, puis petit à petit, la mère commence à avoir des doutes sur l’enfant adoptée. Depuis qu’elle est entrée dans la famille, des évènements étranges se produisent. Pire, elle semble attirer le danger.

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Pour l'instant tout le monde il est content, même Esther a l'air sympathique.

Esther continu de manipuler la jeune Max, allant jusqu’à tenter de tuer Daniel, et faisant participer la jeune Max à ses tentatives de meurtres, et pire encore. La mère fini par péter un plomb, Esther est envoyé chez le psychologue qui ne trouve aucun soucis chez l’enfant mais qui renvoie la faute sur la mère. Le père ne voit absolument rien et conclut que Kate n’aime pas cette enfant, la rejette.

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"Un deux trois soleil ! ... J't'ai vu, ton ventre bouge quand tu respires, tu vas crever raclure !"

A la fin du film, je suis restée scotchée quelques instants. Je trouve que le terme de « film d’épouvante » ne lui va absolument pas. l’histoire est certes étrange et fait peur, mais pas au niveau de l’épouvante. Elle fait peur parce qu’on en arrive à se dire, au bout du compte, « et pourquoi pas ? ». Ce film m’a surprise positivement, intense et assez machiavélique mais certainement pas « épouvantable » !

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"C'est pas moi j'ai rien fait !"

Esther, de Jaume Collet-Serra, avec Isabelle Fuhrman, sortie en salle le 3 Décembre 2009.

9 octobre 2010

L’arnacoeur, de Pascal Chaumeil.

Je suis une fille, je suis faible, je regarde donc forcément les films où apparaît le beau et talentueux Romain Duris. De plus, avec Vanessa Paradis, la fille pas très jolie qui a un charme fou. J’étais assez curieuse de la voir en tant qu’actrice, même si ce n’est pas son premier film je crois que je n’avais jamais eu l’occasion de la voir jouer. La veinarde, il y a pire comme collègue !

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Vanessa Paradis, plus belle femme française.
(ok, je reconnais que je n'ai pas choisi la photo la plus valorisante)

L’arnacoeur, c’est donc avant tout Alex Lippi (Romain Duris), briseur de couples professionnel, et ses deux associés de choc, sa sœur Mélanie (Julie Ferrier) et son beau-frère Marc (François Damien). Leur job : briser des couples, seulement si la femme est malheureuse au sein de celui-ci. Alex est très bon dans son métier, usant de stratagèmes divers et variés qui fonctionnent à merveille auprès de toutes les femmes, mais usant surtout de son charme naturel (oui, avouons-le). Chacune de ses missions se fini par ses pleurs forcés et ses répliques identiques : tu m’as ouvert les yeux, je suis déjà trop loin, etc etc… Du bon gros baratin réglé comme du papier à musique. Il n’a jamais échoué.

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"Salut, moi c'est Romain, et tous les matins je me coiffe en mettant les doigts dans la prise."

Et puis des problèmes d’argent le pousse à accepter une mission allant contre ses principes : briser un couple heureux, tâche qui s’avère bien plus difficile que toutes les précédentes. Je ne révèle rien en disant qu’Alex fini par s’attacher à Juliette, riche héritière sur le point de se marier, interprétée par Vanessa Paradis. Alex doit donc renouveler un peu son imagination et fait face à quelques problèmes de conscience. La demoiselle Juliette ne se laisse pas aussi facilement distraire et semble bien décidée à épouser son anglais de futur mari, qui vient d’ailleurs compliquer encore un peu plus la tâche à notre beau Alex (qui n’aurait même pas besoin de verser une larme pour que nous tombions dans ses bras, n’est-ce pas ?).

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Promis messieurs les jurés, c'est pas moi qui l'a fait d'abord.

On découvre une comédie romantique à la française, avec un potentiel comique relativement bien exploité, en particulier par le beau-frère qui ne loupe pas une occasion d’être complètement crétin, pour le plaisir de nos zygomatiques ! C’est vraiment un agréable moment, les acteurs y sont bons, les scènes drôles ne manquent pas, en bref, cette comédie vaut largement les comédies américaines du même genre.

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L'arnacoeur, de Pascal Chaumeil avec Romain Duris et Vanessa Paradis, sortie en salle le 17 mars 2010.

9 octobre 2010

Une forme de vie, d'Amélie Nothomb.

J’ai découvert Amélie Nothomb alors que j’étais au lycée, en première. Ma professeur de français avait distribué une liste d’une vingtaine de romans parmi lesquels nous devions en lire cinq. J’ai toujours eu horreur de lire des livres pour les cours, parce qu’ils sont une obligation. Cette liste comprenait le roman de Nothomb qui a très certainement eu le plus de succès en France et ailleurs : Stupeurs et tremblements. J’ai choisi celui-ci après avoir lu le résumé mais aussi pour un détail très futile : la couverture. C’est comme ça, il y a parfois des livres que je n’achète que pour une couverture qui m’attire. C’est donc comme ça j’ai découvert cette belge et suis parti à la conquête de son univers étrange en lisant chacun de ses romans avec beaucoup de plaisir, mis à part les plus récents qui m’ont souvent laissé indifférente mais surtout beaucoup déçue.

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Oh, j'ai 'ru voir un 'ro minet !

Je me suis donc procuré le dernier Nothomb en Août, comme tous les ans, avec l’espoir comme toujours de retrouver l’écrivain que j’appréciais. J’avais été beaucoup déçue par Le fait du Prince et Le voyage d’hiver, que j’ai lu en deux heures et dont je ne me souviens plus que vaguement de l’histoire.

Le résumé, toujours très succinct, ne nous informe que très rarement sur le contenu réel de l’histoire.

« Ce matin-là, je reçus une lettre d’un genre nouveau. »

On ne sait jamais à quoi s’attendre avec Nothomb si on ne s’en tient qu’à la quatrième de couverture. Je commence donc ma lecture avec une petite appréhension d’être de nouveau déçue. Je tourne les pages et une fois encore, au bout de deux heures, je viens à bout de ce roman. Mais cette fois-ci, sans même m’en rendre compte.

L’histoire : un beau jour, Amélie reçoit un courrier de Melvin Mapple, un soldat américain basé en Irak qui, à première vue, n’a rien d’exceptionnel et souhaite comme des dizaines d’autres lecteurs de notre chère belge attirer l’attention de celle-ci et s’en servir de psychologue à moindre frais. Cependant, Amélie est curieuse d’en savoir davantage. Qu’est-ce qui peut bien amener un soldat américain en pleine guerre à lui écrire, à elle particulièrement ? Elle ne le sait pas encore, mais le fait de lui répondre engendrera une relation épistolaire sans précédent. On y apprend très rapidement que ce soldat est non seulement un lecteur assidu de l’auteure, et qu’il est également obèse. Il commence alors à lui raconter son obésité, ce qui l’a conduit à une telle prise de poids, à cette maladie.

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Il était une fois...

Il se lit très rapidement et facilement même si à son habitude, Nothomb nous sert des mots compliqués qui peuvent nécessiter le recours à un dictionnaire, sinon c'est pas drôle. Nothomb nous floute, la ligne entre réalité et fiction semble très mince. Je me suis personnellement parfois demandé si ce roman n’était pas également l’occasion de faire passer un message à ses lecteurs / correspondants. Lorsqu’elle parle des lettres trop longues, des phrases bateaux, des lamentations, etc. Le titre du roman est, pour une fois, plutôt bien choisi. Melvin Mapple y fait référence dans ses lettres, expliquant que cette relation entre eux équivaut à une forme de vie. On y découvre une Amélie qui a l'air de se défendre de toutes les remarques qu'elle essuie régulièrement : la fausse modestie, la confiance en soi, le mépris de l'autre. Melvin Mapple pourrait finalement sembler être un prétexte pour l'écrivain pour partager sa vie et exprimer le fond de sa pensée sur cette médiatisation qui l'entoure et ses relations vis-à-vis de ses correspondants.

J’ai tout de même pris plaisir à le lire, peut-être d’ailleurs grâce aux questions que je me suis posée : est-ce elle ou est-ce la Amélie fictive qui s’exprime à travers ces lignes ? Le dénouement final de l’histoire n’est pas prévisible dès le début mais on le sent arriver quelques pages avant la « Fausse Amélie », qui semble par ailleurs bien naïve !

Amélie Nothomb, Une forme de vie, 169 pages, chez Albin Michel, sortie française le 18 août 2010.

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